1996 > 2016 : L’HISTOIRE DES 20 PREMIERS MILLÉSIMES D’EXPRESSION

Millésime 1996

Naissance de la Cuvée Expression…
Un petit bloc de 5 hectares planté en vignes depuis 2 siècles, on choisit de l’isoler pour créer une grande cuvée, l’Expression. Le nom est on ne peut plus explicite : ce sera notre plus belle Expression du terroir, du Malbec aussi. On vinifie en cuves bétons, on élève en barriques neuves ; le résultat est là, un grand vin est né.

 

Millésime 1997

Le millésime des 40 ans…
Benjamin a 6 ans, Lise 4, ils sont nos énergisants quotidien. Pour eux, je veux montrer que l’on peut faire de l’Expression même sur des millésimes plus compliqués. Et c’est sans doute 1997 qui viendra prouver la régularité de Lamartine ; j’en suis convaincu, quelle que soit la météo, nos sols agissent comme lien entre tous.

 

Millésime 1998

Alors qu’on fête les dix ans d’existence de la Cuvée Particulière… Le millésime 98 rentre en cuves. Riche en couleur, en tanins, comme pour nos bleus, 98 est une grande année ! On dit souvent que le tanin protège le fruit du vin au  vieillissement…

 

Millésime 1999

Qualifié vin de l’année par la RVF et reconnu comme valeur sûre de la décennie…
Les bouteilles sont parties vite, très vite. 1999 fait encore aujourd’hui de la résistance par rapport aux années qui passent !

 

Millésime 2000

La légende de ces millésimes en 0 et en 5…
2000, l’un des plus grands millésimes de l’histoire. Une année où toutes les planètes se sont alignées pour que nos vignes donnent le meilleur.

 

Millésime 2001

Longtemps à l’ombre de son prédécesseur…
Il paraît qu’il est toujours difficile d’arriver après le grand, 2001 le confirme. Souvent catalogué comme étant riche et puissant, il révèle aujourd’hui des tanins très fins qui confirment le niveau d’élégance que peut atteindre le Malbec.

 

Millésime 2002

Ah 2002…
Début des années 2000, la mode est à l’élevage en barriques neuves. Tous les vignerons achètent des fûts et élèvent, je suis bien sûr l’un d’eux… Mais le millésime 2002 ne fait pas partie de ceux où l’élevage se fond. C’est là que j’apprends qu’un élevage se travaille en fonction du vin et non le contraire. A la mise en bouteille, le bois domine… et il dominera encore les 5 années qui l’ont suivi.

 

Millésime 2003

Millésime dont Lamartine se souviendra encore très  longtemps !
Fin août 2003, nous sommes en vacances au Kenya… Je reçois un appel, « il faut commencer à vendanger, la récolte est en péril ! » Les rendements sont microscopiques, les degrés les plus bas sont à 16, mais qu’est ce que c’est concentré, riche, généreux de sucrosité. 2003, très critiqué à l’époque, a finalement trouvé ses adeptes…

 

Millésime 2004

Le millésime de la normalité.
Il fait bon de revenir sur quelque chose de plus classique après un millésime des plus atypiques. 2004, c’est le retour de ce bel équilibre où l’élégance prime. Mais la normalité, nous le savons, fait qu’il n’offrira pas un grand potentiel de garde, peut-être a-t-il pris quelques rides…

 

Millésime 2005

Un millésime tel qu’on les aimerait chaque année !
2005, le millésime de l’équilibre parfait ; puissance, complexité, finesse… tout y est ! On dit souvent que les plus grands millésimes sont les plus simples à faire et il est vrai que l’ambiance était assez détendue en 2005…

 

Millésime 2006

Coup de ♥ du Guide Hachette !
Nous sommes au mois de juillet, comme chaque année la sélection sur pieds a commencé. Une équipe de 15 jeunes nous a rejoints pour couper les raisins. Je fais une aparté sur la sélection, car 2006 était un millésime très généreux, et c’est cette sélection qui a été garante de la superbe maturité. C’est même sans doute grâce à elle que Lamartine s’est vu décerner le deuxième Coup de cœur consécutif du Guide Hachette.

 

Millésime 2007

Et si on sortait un très grand vin, une micro-sélection dans la sélection parcellaire d’Expression ?
Allié avec 5 tonneliers de renom, je tente ma première vinification intégrale en barriques sur les plus beaux grains de la parcelle. Et finalement… Au moment de la mise en bouteille, je goutte, je compare avec le reste de l’Expression, et je me rends compte que le gouffre est plutôt un petit fossé entre les deux. Je décide finalement de ré-assembler le tout, l’Expression restera l’Expression.

 

Millésime 2008

Parce que certains millésimes sont plus difficiles que d’autres…
Une météo compliquée qui a retardé la maturité des baies, en résulte un millésime tardif avec des tanins très affirmés. 2008 s’est finalement comme un enfant qui s’exprime un peu trop fort à la naissance mais qui s’assagit en grandissant…

 

Millésime 2009

Et si la perfection existait ?
Peut-être le plus grand et le plus abouti de mes millésimes, un millésime simplement parfait. Le style Lamartine, celui que j’aime avec son côté charnu et frais, y est parfaitement représenté. Pour le bonheur de vos papilles…

 

Millésime 2010

2010, c’est l’année de ceux qui aiment les vins fins axés sur l’élégance. Un millésime facile sur la jeunesse qui gagne en concentration au fil des ans. Après 45 ans de métier, je m’aperçois qu’en réalité, un millésime est grand pour celui qui le goûte et non pour celui qui le fait.

 

Millésime 2011

Il y a des millésimes comme ça, qui restent à jamais des modèles …
2011 est de ces millésimes riches et solaires où la fraîcheur agit tel un antidote contre la lourdeur. C’est indéniablement un très grand vin qui n’en est encore qu’aux prémices de sa vie…

 

Millésime 2012

Fruit, finesse, souplesse sont les trois qualificatifs qu’on utilisera pour 2012.
L’histoire d’un millésime s’écrit surtout d’avril à septembre. Septembre est souvent décisif dans le profil des millésimes : on aime ses jours chauds et ses nuits fraîches qui garantissent une maturité parfaite. En 2012, septembre n’a pas été celui qu’on aurait voulu, on a perdu en richesse et complexité au profit de la buvabilité et du fruit. Moins racé qu’un 2011, 2012 s’est fait sa place au pays des vins moins puissants.

 

Millésime 2013

Alors que Benjamin rejoint l’aventure familiale…
On est au mois de juin, il pleut, il ne cesse de pleuvoir… On regarde la vigne, l’air inquiet, on sait que la pluie sur la fleur compromet une récolte. On espère un miracle, mais la coulure arrive, on perd finalement 50% de la récolte… Au lieu de 20 000 bouteilles d’Expression, on n’en fera que 5 000. Mais malgré tout, Benjamin est resté ; à croire qu’il aime les défis !

 

Millésime 2014

Son seul malheur est d’être arrivé juste avant 2015…
Un été indien idéal à la parfaite maturité des baies, le millésime est porté par une acidité telle que nous savons dès l’entrée en cuve que l’on tient un millésime au grand potentiel de garde. Mais voilà, 2014 est un grand timide et n’exprime rien sur la jeunesse. Alors quand 2015 arrive, bourré de fruit, 2014 se laisse oublier… Mais sans aucun doute pour mieux y revenir !

 

Millésime 2015

Incontestablement un millésime de vinificateur…
Septembre, il pleut et la pluie avant vendanges, on le sait, fait perdre en concentration. Arrivent alors en cave des jus bourrés de fruit, on arrête les extractions pour le préserver, on élève en barriques mais avec grande vigilance ; notre plus grande inquiétude : que le bois surpasse le vin. On surveille, on goûte, on interrompt l’élevage d’Expression à 20 mois. Et voilà le résultat, un millésime d’une grande buvabilité avec un sacré goût d’y reviens-y.

 

Millésime 2016

La petite sœur débarque…
Contrairement à moi, elle en a eu de la chance ! Je la revois dans le chai « Ah mais c’est hyper facile le vin, tout est bon ! ». En effet, c’est un bon résumé de 2016, une météo idéale, une parfaite maturité, des raisins plus que sains. Alors je m’essaie à la vinification sans soufre, j’appelle ma sœur, le croquant du fruit nous pousse à sortir une cuvée, Lise trouve le nom… Tandem est né !
Sur l’Expression, on décide de rallonger l’élevage, le vin n’est pas prêt à 24 mois, on pousse jusqu’à 30. Le jeu en valait la chandelle, le vin révèle d’ores et déjà sa grande complexité.

Château Lamartine – Cahors

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